Le sommeil, une mesure de prévention de l’obésité ?

Le lien généralement évoqué entre l’obésité et le sommeil est celui des arrêts respiratoires intermittents que l’on nomme apnée du sommeil, et dont sont victimes certains patients qui souffrent du surpoids.

Or, il se trouve que bien dormir pour le petit enfant permettrait de le mettre à l’abri du surpoids au fil de sa croissance. Les résultats d’une méta-analyse italienne stipulent aussi qu’un sommeil insuffisant est un facteur de risque à l’obésité aussi bien qu’au diabète.

Le sommeil de « l’enfant est le père de l’homme »

L’homme d’aujourd’hui n’est rien d’autre selon Wordsworth que la résultante de son passé. Afin de mettre son enfant à l’abri d’une possible obésité adulte ou même de l’obésité infantile, le conseil de l’Ohio State Institute, suivant les résultats d’une étude faite par elle sur les routines familiales, c’est que les parents devraient accorder à leurs enfants, ceux en âge préscolaire surtout, un sommeil régulier et suffisant.
Dormir suffisamment pour les enfants serait le bon moyen d’éviter de développer une obésité tardive. En outre, les enfants avant l’âge de 3 ans, devraient dormir « toujours » à la même heure plutôt qu’ « habituellement ». Installer une routine permettrait d’installer un équilibre émotionnel chez l’enfant ce qui améliore aussi son équilibre corporel.

Sommeil insuffisant chez l’adulte et obésité

 

Certes, L’adulte contrairement à l’adolescent a une chance de se faire une chirurgie du manchon gastrique afin de se soigner de l’obésité. Mais ne vaut-il pas mieux prévenir que guérir ?
Pour des chercheurs italiens, dormir moins de cinq heures par nuit constituerait un risque de développer autant l’obésité que le diabète. Les personnes insomniaques seraient complètement à la merci de ces pathologies. Selon cette recherche toujours, le risque de développer une obésité est de 55 % chez les personnes ayant une durée de sommeil inférieure à 5h.

Dormir moins, manger plus

Pour l’équipe de chercheurs, la privation de sommeil entraîne une altération de la régulation neuroendocrinienne de l’appétit. On constate dans ce cas, une baisse de la leptine, l’hormone chargée d’indiquer que l’on est rassasié tandis que la ghréline, l’hormone de la faim augmente.
En d’autres termes, moins on dort, plus l’on a envie de manger. Et la plupart du temps, notre désir de manger quand on est en manque de sommeil, porte sur les aliments gras et sucrés. De même, en période de restriction de sommeil, la tolérance au glucose et la sensibilité à l’insuline sont en baisse, d’où le diabète de type 2 parfois.

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